3 jeunes chercheurs récompensés par la Fondation Médéric Alzheimer

Le nom des lauréates, de l’édition 2023 du soutien Jeunes Chercheurs, a été dévoilé le 31 janvier 2024 lors de la cérémonie de remise de prix.

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Fondation Médéric Alzheimer - Hélène Jacquemont, Présidente et les lauréats 2023

Publié le 31 janvier 2024

Soutenir les étudiants en Sciences Humaines et Sociales ou en Santé publique dans leurs travaux universitaires a toujours été l’une des priorités d’action de la Fondation Médéric Alzheimer. Trois types de soutien initiés en 2022 ont été reconduits en 2023 : la dotation scientifique, le Prix jeunes chercheurs et le soutien à une manifestation scientifique.

 

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Les jeunes chercheurs en Sciences Humaines et Sociales ou en Santé publique ont parfois des difficultés à trouver des financements leurs permettant de poursuivre leurs travaux de recherche. En 25 ans, ce sont 95 jeunes chercheurs qui ont été soutenus par la Fondation, pour un montant de plus d’un million d’euros.

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Hélène Jacquemont Présidente de la Fondation Médéric Alzheimer

Les lauréats 2023

Lauréate de la dotation scientifique – 35 000 €

Renelle Bourdage, doctorante en psychologie, lauréate pour sa thèse intitulée « Évaluations neuropsychologiques transculturelles de la cognition sociale ». Le jury souligne que le sujet de la cognition sociale est encore peu étudié et l’importance de la question de l’adaptation transculturelle des tests d’évaluation dans la pratique clinique. L’objectif est de développer un outil d’évaluation de la cognition sociale et de la reconnaissance des émotions adapté à une population multiculturelle et à tout niveau d’éducation. La dotation perçue par le laboratoire de recherche Mémoire, Cerveau et Cognition (LMC2) de l’Université Paris Cité, permettra de poursuivre la collecte des données normatives en population française.

La Dotation scientifique jeunes chercheurs de 35 000 € maximum par an, reconductible 2 fois, s’adresse à un doctorant en Sciences Humaines et Sociales (psychologie, sociologie, économie, droit, anthropologie, démographie, philosophie, sciences du langage, sciences politiques, sciences de l’éducation, sciences infirmières, …) ou en Santé publique, dont les travaux s’effectuent au sein d’un laboratoire de recherche.

Prix jeunes chercheurs – 10 000 €

Le prix jeunes chercheurs a été décerné à Jeanne Eygasier (Université Paris Cité) pour son projet de thèse en psychologie « Questionner le déficit de mémoire prospective dans la maladie d’Alzheimer : une approche théorique et clinique ». Le jury a souligné l’intérêt théorique et clinique de mieux comprendre les troubles de la mémoire prospective (c’est-à-dire la capacité de se rappeler d’effectuer une action à un moment précis du futur) qui sont très invalidants dans le quotidien des personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer. Mieux comprendre ces troubles permettra d’améliorer la prise en charge des personnes malades afin d’améliorer leur qualité de vie et de les aider à maintenir leur autonomie.

Le Prix jeunes chercheurs s’élevant à 10 000 €, s’adresse à un futur doctorant en Sciences Humaines et Sociales ou en Santé publique dont les travaux s’inscrivent dans le domaine du vieillissement cognitif et portent sur la maladie d’Alzheimer.

Soutien à la communication scientifique

La Fondation prend en charge à hauteur de 1 000 €, les frais de participation à une manifestation scientifique afin d’encourager les doctorants à présenter leurs travaux de recherche sur la maladie d’Alzheimer.

Yuko Tamaki Welply (EHESS) a reçu un financement pour sa participation à la conférence d’ALTER (European Society for Disability Research) et sa communication orale « Besoins des personnes âgées confrontées à la perte d’autonomie et réponses technologiques : étude de cas des robots sociaux dans les établissements de soins de longue durée au Japon » dans le cadre de sa thèse intitulée « Des robots pour le travail du care : Étude comparative au Japon et en France des dispositifs techniques de l’aide à la communication pour des résident.e.s en EHPAD ». Le jury a souligné l’intérêt de ce projet qui s’intéresse aux facilitateurs et aux barrières à l’introduction de robots sociaux en EHPAD tant du point de vue des personnes malades que des professionnels.