Maladies apparentées

Bien que leurs symptômes soient proches de la maladie d’Alzheimer, les maladies apparentées sont des maladies distinctes, qui possèdent leurs propres caractéristiques. L’ensemble de leurs signes cliniques, leurs modalités de diagnostic et leurs traitements en font des maladies spécifiques.

Maladie

Bien que leurs symptômes soient proches de la maladie d’Alzheimer, les maladies apparentées sont des maladies distinctes avec des mécanismes, des manifestations et des traitements différents.

Elles ont cependant comme point commun avec la maladie d’Alzheimer d’avoir dans leur évolution clinique l’apparition de troubles cognitifs majeurs (source DSM 5) :

  • une altération  de  la  mémoire (altération  de  la  capacité  à  apprendre  des  informations nouvelles ou à se rappeler les informations apprises antérieurement) ;
  • une (ou plusieurs) des perturbations cognitives suivantes :
    • une aphasie (perturbation du langage) ;
    • une apraxie (altération de la capacité à réaliser une activité motrice malgré des fonctions motrices intactes) ;
    • une agnosie (impossibilité de reconnaître ou d’identifier des objets malgré des fonctions sensorielles intactes) ;
    • des troubles de l’idéation (perte de l’attention, impossibilité d’associer les idées et idéation ralentie) et des fonctions exécutives (gestion de situations nouvelles).

Nous vous présentons ici les principales.

Maladie à corps de Lewy

La maladie à corps de Lewy est une des maladies apparentées Alzheimer. Comme cette dernière, la maladie à corps de Lewy également appelé démence à corps de Lewy est une maladie neurocognitive. Elle est due à l’accumulation de la protéine alpha-synucléine à l’intérieur des neurones. Ce sont ces agrégats qui entraînent la mort des neurones dans le cerveau.

Dégénérescences Lobaires Fronto-Temporales

Les Dégénérescences Lobaires Fronto-Temporales, appelées démences fronto-temporales ou maladie de Pick, désignent un groupe de maladies cérébrales dégénératives qui affectent les lobes frontaux et/ou temporaux du cerveau. Il s’agit de maladies rares : on estime que ces maladies affectent environ 6 000 personnes en France, et près de 250 000 aux États-Unis.