Comprendre la maladie

La maladie d’Alzheimer ne se résume pas à un simple déficit cognitif. C’est, en effet, une démence neurodégénérative progressive dont les troubles sont multiples.


La maladie d’Alzheimer n’est pas une fatalité ! Il ne s’agit en aucun cas d’un vieillissement inéluctable du cerveau car certaines personnes, même très âgées, échappent à la maladie.

Comme tous les organes du corps, le cerveau subit les effets du vieillissement, mais ils se limitent à un certain degré de ralentissement intellectuel n’entraînant jamais de conséquences sur l’autonomie de la personne. En aucun cas le vieillissement normal du cerveau ne peut expliquer l’ampleur des modifications intellectuelles et comportementales liées à la maladie d’Alzheimer.

Un peu d’histoire…

La maladie d’Alzheimer tient son nom du psychiatre et neurologue allemand Aloïs Alzheimer (1864-1915) qui, en 1906, associa les symptômes (déclin progressif des fonctions cognitives) à des lésions cérébrales spécifiques, les plaques amyloïdes et les dégénérescences neurofibrillaires, grâce à l’étude d’une patiente du nom de Augusta Deter.

Par la suite, d’autres chercheurs viendront confirmer ses découvertes, et un deuxième cas identique en 1911 viendra valider sa théorie.

Pendant plus d’un demi-siècle, l’étude de la maladie d’Alzheimer est restée en suspens.

C’est à partir des années 1970-1980 qu’est apparue une nouvelle dynamique grâce aux progrès de la médecine et en raison de l’augmentation des cas en lien avec le vieillissement de la population. Ainsi, dans les années 1980, ont été déterminées les formations biologiques à l’origine des plaques (la protéine bêta-amyloïde) et des dégénérescences neurofibrillaires (la protéine Tau hyperphosphorylée).

Ces découvertes sont toujours déterminantes actuellement dans la recherche d’un traitement pharmacologique contre la maladie d’Alzheimer.  Enfin, dans les années 1990, les progrès en génétique ont permis d’identifier plusieurs gènes liés à l’apparition de la maladie.

Causes de la maladie

La maladie n’est pas une conséquence normale de la mort des neurones au cours du vieillissement. Cette maladie est due à une accumulation de protéines anormales dans le cerveau : la protéine bêta-amyloïde et la protéine tau.

Symptômes de la maladie

La maladie d’Alzheimer entraîne ainsi une détérioration progressive des cellules nerveuses. Elle est due à une accumulation de protéines anormales dans le cerveau : la protéine bêta-amyloïde et la protéine tau.
Ces accumulations forment les 2 lésions cérébrales de la maladie, appelées plaques amyloïdes et dégénérescences neurofibrillaires.

Diagnostic

1 malade sur 2 ignore qu’il est atteint de la maladie et ne l’apprendra qu’à un stade avancé. Pourtant, diagnostiquée précocement, l’évolution de la maladie peut être retardée grâce à une prise en charge adaptée. Le diagnostic de la maladie d’Alzheimer nécessite un bilan complet des capacités cognitives de la personne. Il n’existe donc pas de test rapide.