Les directives anticipées doivent-elles avoir un caractère contraignant ?

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
01 mars 2014

Faut-il rendre les directives contraignantes ? interroge Marine Lamoureux, de La Croix. « Oui, sauf exceptions dument justifiées », répond Jean Leonetti, député des Alpes-Maritimes, à l’origine de la loi de 2005 sur la fin de vie : « qu’elles s’imposent au médecin sauf si les respecter revient à enfreindre la loi ou les règles médicales. » « Non, cela pourrait se retourner contre le malade lui-même », estime le philosophe Damien Le Guay : « il y aurait un risque à rendre les directives opposables en en faisant un cadre juridique précis et strict, s’imposant au mépris de toute autre considération, comme l’expertise et l’expérience des soignants. »

La rédaction des directives anticipées n’est pas une obligation, mais une démarche personnelle, insiste la Fondation allemande pour la protection des patients. »

La Croix, 25 mars 2014.