Vivre seul avec la démence : un défi pour les communes
Échos d'ailleurs
Au stade précoce de la démence, les personnes malades vivant seules à leur domicile peuvent faire les courses, retirer de l’argent à la banque, et mener des activités associatives. Souvent, tout va bien. Mais si quelqu’un achète trois fois des bananes dans la même journée, retire des montants importants plusieurs fois par semaine ou erre dans les rues, quelque chose ne va pas bien. Que peuvent faire les guichetiers, les commerçants, les officiers de police et les voisins ? Pour Heike von Holbein-Lützau, présidente de la Société Alzheimer allemande (Deutsche Alzheimer Gesellschaft), il est important de reconnaître qu’il peut s’agir de signes précoces de démence, comprendre ce que les personnes malades veulent et quel soutien peut leur être proposé. Les personnes malades vivant seules ont besoin de protection et de soutien pour vivre seules, et d’une cité qui les y accompagne (caring community), avec des citoyens sensibilisés, attentifs et prêts à prendre des responsabilités.
Ce projet incite les municipalités à informer le public et à proposer des formations et des services de mise en relation avec les groupes professionnels. Les résultats de cette initiative sont proposés dans un manuel sous forme de DVD, intitulé : Allein leben mit Demenz : Herausforderung für Kommunen (Vivre seul avec la démence : un défi pour les communes). La Société Alzheimer allemande a présenté ce projet au ministère fédéral des Affaires familiales, des personnes âgées, des femmes et de la jeunesse à Berlin le 16 avril 2010.
Alzheimer Europe Newsletter, avril 2010. www.deutsche-alzheimer.de, 11 mai 2010 (site en allemand).