Vivre la fin de vie chez soi, de l’Observatoire national de la fin de vie
Société inclusive
« Pourquoi la France est-elle l’un des pays d’Europe dans lesquels on meurt le moins souvent chez soi ? », s’interroge l’Observatoire national de la fin de vie. Aujourd’hui, on meurt beaucoup plus souvent à l’hôpital qu’au domicile. Pourtant, tous les sondages montrent que les Français souhaiteraient très majoritairement finir leur vie dans le lieu qui leur est le plus familier : leur domicile (81%, selon un sondage IFOP de 2010). Mais seuls 25% des Français décèdent à domicile. Pourquoi existe-t-il un tel écart entre les souhaits des Français et la réalité des faits ? « La fin de vie à domicile n’est que trop rarement possible dans notre système de santé pour deux raisons principales », avance l’Observatoire : « d’une part parce que notre système est inadapté et trop cloisonné pour permettre un réel maintien à domicile ; et d’autre part parce que l’on a dans notre société une vision très médicalisée et très “hospitalière” de la fin de vie ». L’Observatoire de la fin de vie recommande de « mettre en place une véritable politique d’aide aux aidants » ; de « faire évoluer le bénévolat et développer de nouvelles formes de solidarités de proximité » ; de « mettre en place une politique nationale de développement des soins palliatifs à domicile » ; de « considérer l’hôpital comme une ressource » pour le maintien à domicile.
Observatoire national de la fin de vie. Vivre la fin de vie chez soi. Mars 2013. https://sites.google.com/site/observatoirenationalfindevie/rapport.