Vieillir en Chine : les conséquences de la politique de l’enfant unique
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
En Chine, l’accès aux maisons de retraite de personnes âgées ayant perdu leur enfant unique est rendu malaisé, du fait de l’obligation de disposer d’une garantie et d’un tuteur légal pour signer pour soi, explique Le Quotidien du Peuple. « Après la mort de mon fils due à une crise cardiaque, mon mari et moi avons perdu la seule personne sur qui nous pourrions dépendre pour finir nos vieux jours. Cela a été un cauchemar pour nous», déclare Mme Wang Jin’e, âgée de soixante-dix-sept ans, à la recherche d’une maison de retraite depuis plus de dix ans. « Aucune des maisons de soins à Beijing (Pékin) ne veut prendre le risque de nous accepter ». C’est dans ce contexte que dix maisons de retraite gérées par Love Delivery, une organisation à but non lucratif, ont convenu de se porter garantes pour ces personnes âgées ayant perdu leur enfant unique, et de leur réserver cinq cents lits. Fin 2011, Pékin comptait 2.48 millions de personnes âgées de plus de soixante ans ; huit cent mille sont des parents dont l’enfant unique est décédé.
Centre d’analyse stratégique. www.strategie.gouv.fr/content/panorama-questions-sociales-mars-2013, mars 2013. Le Quotidien du peuple, 31 janvier 2013. http://french.peopledaily.com.cn/VieSociale/8116734.html.