Vidéo-surveillance : le respect de la vie privée
Innovation
Si la Commission nationale informatique et libertés (CNIL) autorise un particulier à faire usage d’un dispositif vidéo sans effectuer de démarches particulières, elle impose certaines règles : la personne ne doit filmer que l’intérieur de sa propriété et non la voie publique : lorsque des professionnels interviennent à domicile, l’usager est dans l’obligation de les informer et de faire une déclaration à la CNIL si la vidéo est enregistrée. Pour Emmanuel Hirsch, directeur de l’Espace éthique de la région Ile-de-France, ces technologies semblent offrir des avantages aussi bien pour les personnes âgées que pour leurs proches, à condition toutefois qu’elles ne deviennent pas normatives : autrement dit, la personne âgée « doit pouvoir rester à domicile sans qu’à l’avenir on lui impose une caméra. »
Journal du domicile, novembre 2016.