Verbalisations : des réactions à des signifiants énigmatiques de l’environnement ?
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
« La maladie d’Alzheimer est une neurodégénérescence induisant un réaménagement du Moi freudien au niveau perceptif », écrivent Agnès Bonnet, maître de conférences en psychopathologie à l’Université d’Aix-Marseille (EA 3278, Langage et subjectivité) et André Quaderi, maitre de conférences à l’Université de Nice-Sophia Antipolis (LIRCES EA 3159). À partir d’exemples cliniques, ils analysent les symptômes tels que les verbalisations de la personne atteinte de démence comme « des réactions à des signifiants énigmatiques de son environnement. Le Moi freudien régresse à un Moi corps, l’instance topique du Surmoi disparaît. » La revue de littérature sur la sensorialité conduit à considérer la personne atteinte de démence d’un point de vue écologique en lien avec son histoire, ce qui permet de replacer la relation clinique dans son contexte.
Bonnet A et Quaderi A. Réaction verbale des patients atteints de la maladie d’Alzheimer face à leur environnement. Du Moi topique au Moi corps. NPG-Neurologie Psychiatrie Gériatrie, 12 février 2014. www.em-consulte.com/article/885839/alertePM.