Utilisation des technologies de la vie quotidienne et implication dans les activités
Innovation
L’équipe de Louise Nygård, professeur d’ergothérapie au département de neurobiologie, sciences du soin et société de l’Institut Karolinska de Stockholm (Suède), développe un important corpus de connaissances sur l’évaluation de l’utilisation des technologies de la vie quotidienne par des personnes en situation de déclin cognitif. Deux outils de référence pour les professionnels du soin et de l’accompagnement ont été validés : les questionnaires ETUQ (Everyday Technology Use Questionnaire) et META (Management of Everyday Technology Assessment). Dans une nouvelle étude auprès de 37 personnes âgées atteintes de déficit cognitif léger, les chercheurs montrent que l’utilisation des technologies de la vie quotidienne est associée de façon significative à la participation des personnes malades à une activité, quel que soit le temps passé, la progression de la maladie ou l’âge. Une réduction de l’utilisation des technologies de la vie quotidienne (four à micro-ondes, grille-pain, téléphone mobile, distributeur de billets, parcmètre…), et la réduction de l’accès à des technologies partagées (ascenseur…) sont significativement associées à une réduction de la participation à des activités. Lorsque des personnes en déclin cognitif participent à une activité, les professionnels de santé doivent prendre en compte la capacité des personnes à utiliser les technologies de la vie quotidienne, et l’importance de cette utilisation.
Hedman A et al. Everyday Technology Use Related to Activity Involvement Among People in Cognitive Decline. Am J Occup Ther 2017; 71(5): 7105190040p1-7105190040p8. Septembre-octobre 2017. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28809657. Nygård L et al. Everyday Technology Use Questionnaire. Aging Mental Health 18(3): 2012; 361-371. http://ki.se/en/nvs/everyday-technology-use-questionnaire-etuq. Malinowsky C et al. Psychometric evaluation of a new assessment of the ability to manage technology in everyday life. Scand J Occup Ther 2011; 18(1): 26-35.