Unités cognitivo-comportementales Juillet 2014
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« La maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées sont caractérisées par une atteinte des fonctions cognitives associée à des troubles psycho-comportementaux et une perte d’autonomie. La survenue imprévisible de ces symptômes et les difficultés qui peuvent être rencontrées pour les stabiliser conduisent parfois à des situations de crise. Pour répondre à ces situations, le plan Alzheimer 2008–2012 a permis la création d’unités cognitivo-comportementales (UCC) », rappelle le Pr Pierre Krolak-Salmon, de l’hôpital neurologique de Lyon, qui a coordonné une enquête sur la mise en place de ces dispositifs en région Rhône-Alpes, afin de mieux connaître leur fonctionnement effectif. Les objectifs premiers des UCC sont respectés puisque ces structures accueillent des patients présentant une maladie d’Alzheimer ou apparentée avec des troubles psycho-comportementaux et permettent dans l’ensemble de réduire les troubles du comportement (mesurés par l’inventaire neuropsychiatrique, NPI). La file active moyenne par UCC était de quatre-vingt-onze patients, d’âge moyen 81.9 ans, pour un nombre de lits variant entre dix et quatorze. Soixante-sept pour cent des patients pris en soins venaient du domicile avec dans deux tiers des cas une maladie d’Alzheimer (score cognitif moyen 12.3 au test MMSE-mini mental state examination). La durée moyenne de séjour était de 36.4 jours. Le score NPI moyen à l’entrée était de 38.6 contre 21.1 à la sortie.
Pongan E et al. Enquête sur l’organisation et le fonctionnement des UCC un an après leur mise en place sur la région Rhône-Alpes. Neurologie Psychiatrie Gériatrie, 4 juillet 2014. www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1627483014000981.