Une séparation (Jodaeiye Nader az Simin), d’Asghar Farhadi
Société inclusive
« Passionnant », « vertigineux », « fort et puissant », « poignant », « haletant » : en 2011, la presse française ne tarissait pas d’éloges en découvrant Une séparation, le cinquième film du réalisateur iranien Asghar Farhadi, rappelle Benjamin Rabier, de programme-tv.net. Ours d’or du meilleur film et Ours d’argent de l’interprétation masculine et féminine au festival de Berlin en 2011, Oscar, Golden Globe et César du meilleur film étranger en 2012, ce long métrage « d’une qualité rare » a été diffusé pour la première fois en clair à la télévision française, le 5 février 2014 à 20h50 sur Arte.
Emmené par un ensemble d’acteurs éblouissant, le film raconte l’histoire de Simin, une Iranienne qui souhaite quitter son pays pour offrir à sa fille, Termeh, une vie meilleure. Problème : son mari, Nader, refuse d’abandonner son pays et son père, qui souffre de la maladie d’Alzheimer. Simin entame alors une procédure de divorce. Nader refuse… Alors qu’elle quitte le domicile conjugal pour s’installer chez sa mère, Nader embauche une aide-soignante, Razieh, qu’il charge de veiller sur son père. Razieh commence son service, accompagnée de sa petite fille, Somayeh. Dès le premier jour, elle se heurte à une difficulté qui ébranle ses scrupules religieux. Le vieil homme s’est oublié. Peut-elle le laver ? Enceinte, la jeune femme a dissimulé sa grossesse pour obtenir le poste, et a caché à son époux, un cordonnier dépressif au chômage, qu’elle travaille chez un homme séparé de sa femme. Mais lorsqu’un jour, prise de douleur, elle laisse le père de Nader seul à l’appartement en l’attachant à son lit, celui-ci la congédie. Alors qu’elle proteste, Nader la repousse. Razieh tombe dans l’escalier et fait une fausse couche. Son mari intente alors un procès contre Nader… Drame complexe, humain et brillamment incarné, Une séparation est un des chefs-d’œuvre du cinéma iranien.
www.arte.tv/,www.programme-tv.net/,www.culturefemme.com/, 5 février 2014.