Une maladie et ses douleurs

Société inclusive

Date de rédaction :
29 août 2014

« C’est aujourd’hui – paraît-il – la “Journée mondiale Alzheimer”. Dans le monde entier, y compris dans les pays les plus développés, il y a comme une sorte d’impuissance face à cette maladie qui continue d’affecter des millions de personnes, avec toutes les souffrances qu’elles endurent, avec toutes les douleurs que vivent leurs familles », écrit Slimane Laouari, dans Le Temps d’Algérie. « Car dans la vraie vie, Alzheimer est un vrai problème, une douleur qui va au-delà des douleurs d’une maladie. » « Quand il n’y pas de traitement, il faut multiplier les initiatives, redoubler d’effort et faire preuve d’imagination pour accompagner le malade de la manière la plus « agréable » dans ce qui lui reste à vivre. » Le journaliste constate : « nous ne sommes déjà pas une société à “confier” nos parents à une structure sanitaire ou sociale, quelles que soient leur statut, leur performance, leur confort et leurs qualités de services d’une manière générale. Il faudra bien que ces services se développent un jour, il faudra bien que les Algériens se rendent à l’évidence, que tout le monde ne peut pas s’occuper de son père et de sa mère. Mais pour l’instant, c’est tant mieux que nous ne soyons pas encore atteints par cette “culture”. Parce qu’au point où en est le niveau de développement des structures de prise en charge de ce type, cela aurait fait une belle catastrophe. Nous sommes le 21 septembre et c’est – paraît-il – la journée mondiale de la maladie d’Alzheimer. Que sait-on de cette maladie, chez nous ? Il y en a combien et comment sont-ils traités et socialement pris en charge ? Que fait l’État pour accompagner les malades et leurs familles ? On n’en sait pas grand-chose. Difficile de faire quelque chose, quand on ne sait pas. »