Un modèle social de la solitude : les rôles du handicap, des ressources sociales et de l’incapacité cognitive

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Date de rédaction :
25 octobre 2016

Au Pays-de-Galles, Vanessa Burholt, du centre d’innovation sur le vieillissement de l’Université de Swansea, et Gill Windle, du centre de développement de services pour la démence (DSDC) de l’Université de Bangor, publient un modèle social de la solitude, prenant en compte les rôles de l’incapacité, des ressources sociales et du déficit cognitif. Le modèle s’appuie sur les données de la cohorte CFAS (Cognitive Function and Aging study), portant sur trois mille six cents personnes, un échantillon représentatif de la population âgée de soixante-cinq ans et plus vivant à domicile. Le handicap a un effet significatif indirect sur la solitude, avec une influence des ressources sociales. Le déficit cognitif est associé de manière significative aux ressources sociales et a un impact significatif sur la solitude. Pour les chercheurs, « le sens de l’identité pour une personne âgée ayant une incapacité cognitive peut être influencé par les normes sociales et les stéréotypes. Les interventions portant sur l’isolement doivent prendre en compte l’incapacité cognitive pour identifier des opportunités d’action. »

Burholt V et al. A Social Model of Loneliness: The Roles of Disability, Social Resources, and Cognitive Impairment. Gerontologist, 9 novembre 2016.

www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27831482. www.cfas.ac.uk/cfas-wales/, 21 novembre 2016.