« Un délai d’attente indécent »

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
19 novembre 2013

« L’association France Alzheimer se bat depuis dix ans pour qu’un gouvernement ait enfin le courage d’engager une réforme dans ce domaine », dénonce Marie-Odile Desana dans un billet d’humeur adressé au Huffington Post. Dix ans ! Un délai d’attente indécent, quand on connaît les situations, parfois inextricables, vécues par les familles ! Le coût moyen des dépenses liées à l’accompagnement de la maladie et restant à la charge des familles, déduction faite des aides dont elles peuvent bénéficier, est, en moyenne, de 1 000 euros par mois, et ce coût s’élève à 2 300 euros par mois lorsque la personne malade réside en établissement. Sont-ils nombreux, les particuliers à pouvoir financer ce “reste-à-charge” ?  Outre ces préoccupations économiques vitales, il y a une chose essentielle qui ne peut être mesurée, c’est le démantèlement psychologique et physique de la personne malade et de son aidant, c’est l’isolement social dont ils sont insidieusement victimes, c’est la solitude extrême dans laquelle la maladie les plonge. »