Troubles du sommeil. Les repérer et agir, de l’AGIRC-ARRCO (2)
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Près de 44% des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ont des troubles du sommeil. Ces troubles perturbent également le sommeil des aidants vivant sous le même toit que la personne malade. Les perturbations du sommeil peuvent s’exprimer de façon diverse : insomnie, hypersomnie, augmentation de la fréquence et de la durée des éveils nocturnes avec agitation motrice excessive au milieu de la nuit, hallucinations et troubles du comportement. Ces perturbations tendent à évoluer avec la sévérité de la maladie et, à l’extrême, on constate une inversion totale des rythmes nycthéméraux [alternance d’un jour et d’une nuit correspondant à un cycle biologique de vingt-quatre heures]chez des patients qui dorment le jour et veillent la nuit. « Lorsque les troubles du sommeil apparaissent, il est préférable, dans la mesure du possible, de privilégier une approche non médicamenteuse : ritualisation du coucher, mise en œuvre d’activités sociales en groupe ou individualisées précédant le coucher. Ces méthodes augmentent la stimulation diurne et permettent de retrouver des repères dans le rythme nycthéméral. »
Agirc-Arrco. Étude nationale 2012. Troubles du sommeil. Les repérer et agir. www.agircarrco-actionsociale.fr, juillet 2013.