Travail de nuit Février 2009

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
01 février 2009

Les modalités de mise en œuvre du travail de nuit et son impact sur les conditions de travail ont été décrits dans une étude demandée par les partenaires sociaux de la branche sanitaire, sociale et médico-sociale (BASS) à l’Observatoire prospectif des métiers et des qualifications, réalisée par le cabinet « des idées plus des hommes » et discutée lors de la commission paritaire de branche du 25 février 2009. Plus de trente-cinq mille professionnels sont concernés, sur un total de cinq cent cinquante sept mille emplois (sanitaire 35%, social 24% et médico-social 46%). Les postes de nuit ne sont pas une voie d’entrée, mais des « emplois d’ancrage » dont il faut anticiper le renouvellement au cours des dix prochaines années. En effet, 90% des personnels de l’étude ne travaillent que la nuit et 80% ont une ancienneté supérieure à cinq ans. Seuls 3% envisagent de travailler le jour.
Les auteurs de l’étude s’interrogent : « on peut légitimement se demander si le fait de persister, sur des durées aussi longues, dans ce seul mode de travail, n’entraîne pas, en, partie, des déqualifications progressives » et dans quelle mesure la persistance de leur choix ne tient pas, parfois, « à la crainte de ne plus pouvoir exercer le cœur de leur métier habituel ». Les personnels de nuit « expriment des attentes fortes en faveur de la recherche d’une meilleure relation avec leurs homologues de jour ».
Actualités sociales hebdomadaires, 23 janvier 2009. Les modalités de mise en place de travail de nuit au sein de la branche sanitaire, sociale et médico-sociale à but non lucratif. Impact sur les conditions de travail des personnels concernés. www.cgt.fr , avril 2008.