Terry Pratchett : « les gros ennuis finissent par me rattraper »
Société inclusive
Sir Terry Pratchett, écrivain de science-fiction, a appris en 2007 son diagnostic d’atrophie corticale postérieure. Pour la première fois depuis le début de sa maladie, il a annulé une conférence. « J’en suis désolé », écrit-il sur son site. Il a longtemps retardé cette annonce. « Je suis arrivé à esquiver les effets de ma maladie et j’ai été capable d’écrire beaucoup plus longtemps que quiconque d’entre nous n’aurait envisagé. Mais maintenant les gros ennuis (personnifiés sous le nom de the Embuggerance) finissent par me rattraper, avec leur cortège d’autres affections. L’écrivain sera représenté à la conférence par son légendaire chapeau noir, et il répondra à des questions par vidéo. L’écrivain, qui a été anobli pour services rendus à la littérature, a vendu 75 millions d’ouvrages de comic fantasy, notamment les Annales du Disque-Monde, et a donné 500 000 livres sterling (627 000 euros) à la recherche sur la maladie d’Alzheimer. En 2010, il a annoncé qu’il préférait mourir plutôt que la maladie d’Alzheimer « ne le prenne », et qu’il « serrerait la main à la Mort » dans son jardin, un verre de brandy à la main « pour faire passer le cocktail » et en écoutant la musique du compositeur de musique sacrée Thomas Tallis (1505-1585), l’organiste de la chapelle royale de Henry VIII à Elizabeth I.
www.theguardian.com/books/2014/jul/02/terry-pratchett-cancel-appearance-alzheimers-discworld, 2 juillet 2014. Thomas Tallis. Spem in Alium (motet à quarante voix indépendantes), www.youtube.com/watch?v=7Cn7ZW8ts3Y.