Technologies et contention : qu’en pensent les professionnels ?

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
08 octobre 2011

Sandra Zwijsen et ses collègues, du centre médical d’Amsterdam (Pays-Bas), ont mené une étude auprès d’infirmières et d’équipes multidisciplinaires de neuf maisons de retraite accueillant des personnes atteintes de démence. Pour les professionnels, les technologies de surveillance peuvent constituer un complément plutôt qu’une alternative à la contention physique. Quatre limitations sont perçues par les professionnels : les technologies de surveillance sont incapables de prévenir les chutes, ne peuvent garantir une intervention rapide, ne fonctionnent pas toujours et peuvent violer l’intimité. Ces travaux sont soutenus par le NIVEL, institut national néerlandais de recherche sur les services de santé (Utrecht).

Anita De Bellis et ses collègues, de l’Université Flinders (Australie) publient une revue de la littérature concernant la contention physique des personnes atteintes de démence. Ce choix de pratique résulte notamment du manque de formation du personnel, de préoccupations de sécurité, de coûts et de politique de ressources humaines.

Zwijsen SA et al. Surveillance technology: an alternative to physical restraints ? A qualitative study among professionals working in nursing homes for people with dementia. Int J Nurs Stud, octobre 2011. http://nvl002.nivel.nl/postprint/PPpp3871.pdf (texte intégral). De Bellis A et al. Education on physical restraint reduction in dementia care: a review of the literature. Dementia, 9 octobre 2011.

http://dem.sagepub.com/content/early/2011/10/05/1471301211421858.