Technologies d’assistance à domicile : comment les questions sont-elle abordées dans d’autres pays ? (1)
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
Les technologies d’assistance ont deux grandes particularités. D’abord, elles prennent souvent place au domicile des personnes aidées et posent de ce fait des questions d’éthique distinctes de celles qu’on rencontre dans les établissements de santé ou d’hébergement. Ensuite, ces technologies permettent d’acquérir, de transmettre et de conserver de grandes quantités d’informations, à la fois médicales et sociales. Fabrice Gzil, responsable du pôle Etudes, et Paul-Ariel Kenigsberg, adjoint à la cellule Coordination, prospective et stratégies de la Fondation Médéric Alzheimer, ont analysé la façon dont ces questions sont abordées dans d’autres pays, à partir de la Revue de presse nationale et internationale de la Fondation. Le questionnement éthique est nécessaire : les nouvelles technologies ne sont pas neutres en termes de valeurs, et nous ne sommes pas libres de nous en passer. Mais il ne faut pas les diaboliser, car elles peuvent permettre la réalisation d’un certain nombre de biens (autonomie, sécurité, confort, inclusion sociale). Cependant, les questions éthiques n’apparaissent pas nécessairement de prime abord, comme dans le cas de la télé-vigilance, et demandent un examen plus approfondi : qui a accès aux données, qui contrôle… ?
Espace national de réflexion éthique sur la maladie d’Alzheimer. Colloque national « La maladie d’Alzheimer et les nouvelles technologies : enjeux éthiques et questions de société ». Cité des Sciences et de l’industrie, Paris, 2-3 décembre 2011. www.espace-ethique-alzheimer.org.