Technologie et maladie d’Alzheimer

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 décembre 2008

En matière d’innovations technologiques à destination des personnes en perte d’autonomie, les systèmes de télésécurité et la stimulation cognitive s’avèrent des outils ayant de fortes potentialités, notamment en ce qui concerne la qualité de vie des malades atteints de la maladie d’Alzheimer ou de maladies apparentées. Mais cette technicité évoluée doit avant tout être comprise et maîtrisée, et un rapport bénéfice/risque favorable doit avoir été démontré par des études cliniques à la méthodologie rigoureuse. Des garde-fous sont nécessaires et l’évaluation de ces nouveaux outils, à partir de leur intégration réelle aux pratiques soignantes, doit être un préalable indispensable et s’inscrire dans des équipes multidisciplinaires où se côtoient chercheurs et professionnels de santé de terrain, explique Vincent Rialle, responsable de l’unité Alzheimer, technologies et méthodes d’intervention sanitaires et sociales à la Faculté de médecine de Grenoble. La Société française des technologies pour l’autonomie et de gérontologie (SFTAG), affiliée à la Société française de gériatrie et de gérontologie (SFGG) a été créée en 2007 à l’initiative du Pr Alain Franco du CHU de Grenoble, afin de favoriser l’approche interdisciplinaire, promouvoir la recherche, la connaissance des nouvelles technologies, la formation, la coordination et l’évaluation des besoins des usagers concernés pour permettre à l’industrie de sortir des marchés de niche et d’offrir des produits et services accessibles au plus grand nombre.
Soins Gérontologie. Vincent Rialle. Technologie et maladie d’Alzheimer. Décembre 2008.www.sftag.fr .