Suisse : démence et tabous

Société inclusive

Date de rédaction :
16 avril 2012

L’association Alzheimer Suisse organise un séminaire intitulé « Sujets tabous et démences ». « Un tabou désigne un sujet qu’il est préférable de ne pas évoquer si l’on veut respecter les règles de la bienséance », explique l’association. « Il est donc difficile d’appréhender les tabous, difficile d’en parler et difficile de les combattre. De par les symptômes et l’évolution des démences, les tabous sont nombreux et courants. Toutes les personnes concernées, proches ou professionnels, doivent faire face à leurs propres tabous et ceux de l’entourage ». Les situations « riches en tabous » sont la maltraitance, la sexualité, l’hygiène corporelle, la désinhibition. Pour éviter ces situations et les gérer, il faut analyser leurs causes et conséquences. « L’humour et le rire sont des moyens de communication de grande valeur », estime l’association. La première séance du séminaire a réuni trois cent cinquante personnes, autour d’Ulrich Gut, président central de l’Association Alzheimer Suisse, le Dr Agnès Michon, praticien hospitalier à l’Institut de la maladie d’Alzheimer de Paris, Rosette Poletti, infirmière et psychothérapeute, Marcel Briand, infirmier psychiatrique et clown relationnel, et Birgitta Martensson, directrice de l’Association Alzheimer Suisse.