Stratégie nationale de santé 2018-2022 : la prévention de la perte d’autonomie
Droit des personnes malades
La prévention de la perte d’autonomie doit permettre à chacun de vieillir sans limitation d’activité dans sa vie quotidienne et de retarder le plus possible l’entrée dans la dépendance, écrit le ministère. Aux polypathologies chroniques, dont la prévalence s’accroît avec l’âge, s’ajoute un déclin physiologique, source de vulnérabilité accrue et de troubles sensoriels, qui aboutit à une perte d’autonomie. En 2015, à 85 ans, 80% des femmes et 70% des hommes déclarent au moins une limitation fonctionnelle, telle qu’une difficulté à se déplacer. Dans les prochaines années, il sera donc nécessaire de changer les représentations sur le vieillissement grâce aux alliances inter- et multigénérationnelles : s’appuyer sur la médecine du travail pour diffuser des messages sur le « bien vieillir » et améliorer la prévention et le repérage des risques de fragilité lors du départ à la retraite ; sensibiliser les personnes âgées elles-mêmes et les professionnels à l’importance de l’autonomie pour le bien vieillir et à l’existence d’outils de prévention, tels que l’adaptation du logement ; lutter contre le risque d’isolement social des personnes âgées ; organiser le repérage et la prise en charge des personnes les plus vulnérables et les plus éloignées de l’accès à l’information, à la prévention et aux soins, y compris pour les personnes sous main de justice ; promouvoir une alimentation adéquate et une activité physique régulière et adaptée pour limiter les risques de dénutrition.
http://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/dossier_sns_2017_vdef.pdf, 6 novembre 2017 (texte intégral).