Still Alice, de Richard Glatzer et Wash Westmoreland

Société inclusive

Date de rédaction :
21 janvier 2015

« Dans la maladie d’Alzheimer, la ruine et la maltraitance financière rôdent encore », prévient Paul Sullivan, dans la section Votre argent du New York Times. Il conseille à ses lecteurs d’aller voir le film Still Alice, deRichard Glatzer et Wash Westmoreland, pour « explorer les nombreuses questions financières qui se posent aux familles lorsqu’elles sont confrontées aux troubles cognitifs d’une personne. Mais tout le monde ne peut pas recevoir des allocations d’invalidité, comme Alice dans le film. Le journaliste est allé interviewer des avocats. Richard Behrendt, directeur de planification financière à Annex Wealth Management, conseille aux familles d’actualiser les dispositions testamentaires si elles ont été faites il y a vingt ans quand les enfants étaient petits. Il est essentiel d’avoir une planification patrimoniale, un représentant légal et des directives anticipées. Une maison de retraite peut coûter 80 000 dollars (70 320 euros) par an, parfois pendant dix ans. Cela peut totalement ruiner une personne. Moins de 10% des Américains ont une assurance dépendance.  Daniel Reingold, président de l’établissement d’hébergement Hebrew Home de Riverdale (New York), et William Zabel, associé d’un cabinet d’avocats en droit du patrimoine, conseillent même de réaliser une vidéo de la personne malade, où celle-ci exprime ses souhaits, et de la déposer chez l’avocat, pour prévenir tout différend ultérieur chez les héritiers.