Soutenir ses parents, jusqu’où ? (1)

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
18 janvier 2012

Le Centre de recherche et d’action sociale CERAS, d’inspiration jésuite, publie, dans sa revue Projet de février 2012, un dossier sur la thématique de la dépendance, issu des réflexions d’un groupe de travail réunissant Dominique Balmary (Uniopss), Albert Evrard (jésuite), Marie-Ève Joël et Bernadette Moreau (CNSA), et Jean-François Serres (les petits frères des Pauvres).

Pour Roméo Fontaine, chargé d’études à la Fondation Médéric Alzheimer et chercheur associé à l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (IRDES), « l’individualisation de la société ne va pas nécessairement de pair avec un effritement des solidarités familiales. Mais accompagner un proche âgé et dépendant a un coût, en argent, en temps, pour sa vie sociale et sa santé ». « Les récents rapports publics (Conférence de la Famille 2006, Cour des Comptes 2008, Centre d’analyse stratégique 2010) pointent comme action publique prioritaire le soutien aux aidants informels. En positionnant leur intervention en aval de celle des familles, les pouvoirs publics conditionnent l’efficacité de leur action aux comportements individuels et familiaux de prise en charge ». Mais, interroge Roméo Fontaine, « faut-il bâtir la prise en charge publique de la dépendance sur un scénario de diminution à venir de l’aide informelle » ? 

Fontaine R. Soutenir ses parents, jusqu’où ? Ceras-Projet 2012 ; 326 : 36-42. Février 2012.