Sortir de chez soi pour mieux vivre à domicile : les structures d'accompagnement (1) Mars 2010

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
01 mars 2010

Pour Michèle Frémontier et Morgane Mouraine, respectivement directrice et chargée d’études à la Fondation Médéric Alzheimer, « la volonté d’offrir le meilleur accompagnement aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer vivant à domicile et à leurs aidants familiaux passe par l’accroissement du nombre de bénéficiaires et l’amélioration de l’efficacité de l’aide apportée pour le couple aidant-aidé. De même, le souhait affiché par tous de favoriser le maintien à domicile le plus longtemps possible est conçu pour améliorer conjointement le bien-être de la personne malade et de l’aidant. Enfin, il est désormais acquis que la notion du répit de l’aidant – qui constituait déjà un progrès sémantique par rapport à la notion de fardeau – ne passe plus uniquement par des activités qui séparent le proche de la personne malade, mais également par des activités qui peuvent être faites en commun ou encore des activités regroupant aidants et aidés à l’extérieur, dans la cité, dans une perspective de reconquête de l’espace citoyen ». En France, selon l’enquête nationale 2009 de la Fondation Médéric Alzheimer, ce sont trois mille trois cents structures qui sont aujourd’hui engagées dans cette mission d’accompagnement, et les efforts d’innovation se poursuivent toujours. Les expérimentations récentes de plateformes de répit des aidants et de Maisons pour l’autonomie et l’intégration des malades Alzheimer (MAIA), lancées dans le cadre du Plan Alzheimer en cours, s’inscrivent dans cette démarche de promotion du maintien à domicile. Ces efforts actuels visent à renforcer les dispositifs existants, afin de permettre un accès unique à une diversité d’activités et de professionnels.

La Lettre de l’Observatoire des dispositifs de prise en charge et d’accompagnement de la maladie d’Alzheimer. Fontaine D. (coord.). Sortir de chez soi pour mieux vivre à domicile. Mars 2010.