Solidarité pour l’autonomie : la recherche pluridisciplinaire (2)
Droit des personnes malades
Pour le sociologue Jean-Yves Barreyre, vice-président du Conseil scientifique de la CNSA, directeur du Centre d’études, de documentation et d’action sociale (CÉDIAS), et responsable du pôle études recherches et observation (PERO) de l’Association nationale des centres régionaux d’études, d’action et d’information (ANCREAI) en faveur des personnes en situation de vulnérabilité, « la CNSA a construit une nouvelle manière de travailler avec les territoires. Elle s’est déplacée pour écouter les initiatives du terrain. Elle a pris l’habitude de repérer les sources d’expertise (les chercheurs, mais aussi les professionnels et les personnes elles-mêmes). Il fallait ouvrir cette fenêtre pour ensuite accéder à la connaissance. Elle a également participé à l’organisation de la recherche sur le vieillissement et sur le handicap en s’appuyant sur l’Institut de recherche de santé publique (IRESP), la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) et l’Observatoire national sur la formation, la recherche et l’innovation sur le handicap (ONFRIH) pour construire un domaine quasiment vierge. Ces travaux portent leurs fruits, puisque certains laboratoires investissent à présent la question. » Jean-Yves Barreyre appelle la CNSA à aller encore plus loin, « en construisant un domaine de recherche plus global sur les questions de santé liées à l’avancée en âge ou aux maladies chroniques et en coordonnant les recherches françaises avec celles de laboratoires étrangers validés », en réalisant des analyses médico-économiques, et en travaillant avec d’autres agences, notamment sur les diagnostics territoriaux partagés et les systèmes d’information.