Solidarité familiale face à la dépendance (1)
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
56% des personnes âgées de cinquante à soixante-quatre ans et 71% des personnes âgées de plus de soixante-cinq ans ont soutenu un proche dépendant, indique un sondage OpinionWay pourl’Observatoire de la santé Le Figaro-Weber Shandwick, mené pour la première fois sur un échantillon de mille personnes de dix-huit ans et plus. Ces aidants se font eux-mêmes aider dans les trois quarts des cas, principalement par d’autres membres de la famille (36%) ou par des aidants professionnels (33%) ; plus rarement par un établissement spécialisé (19%). Quand on demande quel type de soutien serait le plus utile, ils citent à égalité le conseil auprès d’un réseau, d’une association ou d’une structure publique (49%) et la formation d’une vingtaine d’heures. Seuls 10% déclarent pouvoir se passer d’aide. La très grande majorité des Français (90%) est également en attente de soutien concret en cas de perte d’autonomie d’un proche, notamment un soutien financier (42%). Selon les personnes interrogées, les pathologies les plus lourdes à gérer pour l’entourage sont la maladie d’Alzheimer ou de Parkinson (85%) et les séquelles d’un accident vasculaire cérébral (63%).
http://sante.lefigaro.fr, 22 avril 2013.