Soins palliatifs : l’émotion des soignants

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
29 avril 2014

Gwenda Albers et ses collègues, du groupe de recherche sur la fin de vie à l’Université libre de Bruxelles (VUB) et à l’Université de Gand (Belgique) ont mené une enquête auprès de cent vingt maisons de retraite pour mieux connaître la fréquence des conséquences émotionnelles et/ou physiques  de la fin de vie des personnes atteintes de démence chez le personnel des maisons de retraite. 58% des établissements ont répondu. Un tiers des soignants déclare un fardeau émotionnel élevé, d’autant plus si la personne malade était capable de prendre une décision médicale durant la dernière semaine de sa vie et lorsque l’infirmière avait parlé à un proche des souhaits de traitement en fin de vie. Le fardeau physique est déclaré plus fréquemment lorsque la personne présentait des escarres ou avait contracté une pneumonie. Les auteurs soulignent l’importance du soutien psychologique des professionnels des soins palliatifs et l’intérêt d’un suivi du fardeau physique et émotionnel.

Albers G et al. The burden of caring for people with dementia at the end of life in nursing homes: a postdeath study among nursing staff. Int J Older People Nurs, 10 mai 2014. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24813859.