« Si j’avais eu un accident vasculaire cérébral, j’aurais eu une rééducation »
Société inclusive
Christine Bryden offre sa voix aux personnes malades, pour changer la perception de la démence : « On présumait qu’après le diagnostic, on nous envoyait directement en maison de retraite. Il n’y avait rien entre les deux, il n’y avait pas de soutien, juste des plaisanteries, juste l’isolement. Si j’avais eu un accident vasculaire cérébral, j’aurais eu une rééducation, mais personne ne nous rééduque pour une démence. Pourquoi pas ? Nous avons besoin d’une réhabilitation tous les jours, parce que nous perdons constamment des morceaux de cerveau. » Christine Bryden s’interroge : « Pourquoi je survis ? J’ai essayé de garder mon cerveau actif, en écrivant des livres, en donnant des conférences, en militant pour la cause, en parlant aux gens, en tentant simplement de me raccrocher aux quelques fonctions que j’ai. J’appelle cela une réhabilitation permanente : je recâble mon cerveau constamment pour continuer à fonctionner aussi longtemps que possible. »
www.abc.net.au/news/2014-06-30/christine-bryden-dementia-diagnosis/5556116, 1er juillet 2014.