Services à la personne : quelle stratégie ?
Droit des personnes malades
Placée depuis sa création sous la tutelle unique du ministre chargé de l’Emploi (Xavier Bertrand), l’Agence nationale des services à la personne (ANSP) est désormais aussi sous celle du ministre chargé des Services (Frédéric Lefebvre, secrétaire d’Etat chargé du Commerce, de l’artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services, des professions libérales et de la consommation), depuis un décret du 15 avril 2011. Pour son nouveau directeur général, Olivier Wickers, « l’ANSP doit être un outil partagé de rechercher et développement du secteur des services à la personne » : « cet aspect est indissociable d’une réflexion à mener sur le modèle économique, sur la qualité et l’innovation ». Les partenariats avec les universités et les centres de recherche permettront de renforcer cet axe en s’appuyant sur la pluridisciplinarité et la transversalité. L’élaboration ou la sélection par les acteurs d’indicateurs robustes et fiables, variables en fonction des territoires, des publics et des financeurs, sera également une priorité afin de mesurer la performance des politiques menées dans le secteur des services à la personne. estime Olivier Wickers. Un autre axe stratégique vis-à-vis du secteur porte sur l’insertion des jeunes, le développement de l’alternance et de la VAE (validation des acquis de l’expérience) : « Il faut faciliter le recours à l’alternance et peut-être inventer de nouveaux parcours, correspondant à de nouveaux métiers, notamment dans le cadre du lien hôpital-domicile », suggère Olivier Wickers. L’ANSP a organisé des cycles de travail et d’expérimentation qui solliciteront l’expertise d’acteurs internes et externes.
www.servicesalapersonne.gouv.fr, mai 2011.