Services à la personne : le succès des enseignes reste à confirmer

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 avril 2009

L’Association des enseignes de services à la personne (AESP), qui regroupe la quasi-totalité de la profession (assisteurs, assureurs, banques, mutualité) présente un premier bilan en demi-teinte. Avec un chiffre d’affaires de soixante-cinq millions d’euros en 2008, les enseignes, qui sont des intermédiaires entre les prestataires et les utilisateurs, sont globalement loin d’avoir atteint leur seuil de rentabilité. L’optimisme des débuts semble être retombé. L’assureur Georges Constantin, président de l’AESP, estime que l’activité des enseignes deviendra rentable d’ici à 2010 ou 2011. L’engagement des assureurs dans les services à la personne est corrélé à celui dans la couverture dépendance. La demande des clients porte davantage sur le service que sur le versement d’espèces. Pour le secteur formel, 70% des prestations sont réglées par les particuliers employeurs. L’intermédiation ne représente donc que 70% du secteur visible. Le travail au noir reste majoritaire, mais personne ne se risque à une estimation. L’activité d’intermédiation concerne trois mille prestataires réguliers par enseigne. De nouveaux acteurs de la grande distribution, comme Auchan ou Monoprix, se positionnent sur le métier de l’intermédiation. Les utilisateurs sont à 30% des retraités, à 30% des enseignants et fonctionnaires et à 25% des cadres ou profession libérale.

Les Echos, 1 avril 2009. L’Argus de l’assurance, 3 avril 2008. www.agevillagepro.com, 7 avril 2009