Seniors dans la cité : intégrer l’intergénérationnel dans l’urbanisme (4)

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 avril 2009

Selon le Conseil économique, social et environnemental, « la ville doit se situer au-delà des logiques générationnelles, sauf à s’orienter vers des regroupements communautaires dont les gated communities (quartiers réservés) sont l’illustration la plus connue. Sans nier la tendance au regroupement des individus par affinité, âge ou origine, le Conseil économique social et environnemental entend rappeler son attachement aux fondements de l’idéal républicain d’une communauté de citoyens partageant un projet et un destin communs » Le Conseil engage toutes les collectivités à s’inspirer de l’exemple du schéma de cohérence territoriale (SCOT) de Dunkerque « afin que les seniors acquièrent une véritable visibilité dans les politiques d’urbanisme et que la prise en compte du vieillissement ne se réduise pas à la problématique des personnes à mobilité réduite, comme cela est encore trop souvent le cas ». Les projets d’aménagement et de développement durable (PADD) inclus dans les plans locaux d’urbanisme (PLU) peuvent aussi comporter des orientations relatives à la voirie aux espaces publics favorisant ou non la ville intergénérationnelle, en jouant par exemple sur les déplacements piétons. Le Conseil préconise de décliner à l’échelle intercommunale, notamment au travers des programmes locaux de l’habitat (PLH) et communale des quartiers intergénérationnels en s’appuyant sur les réalisations existantes.Enfin, « pour assurer une véritable cohérence territoriale entre espaces urbains et ruraux, le Conseil préconise des maillages de transports et de services par bassin de vie. 
Conseil économique, social et environnemental. Seniors et Cités. Rapport de Monique Boutrand.19 mars 2009.