Séjours de répit : quel impact sur les couples ?
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
L’objectif de l’association Vacances Répit Familles est de constituer un réseau d’établissements, chacun associant une structure médico-sociale à un village de vacances, dans le cadre d’une franchise sociale structurée autour d’une plateforme d’évaluation et d’aide à la réservation unique, soutenue par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), les Fédérations AGIRC-ARRCO (caisses de retraite complémentaire) et BTP Prévoyance. Le concept a été imaginé conjointement par ProBTP, groupe de protection sociale et l’AFM Téléthon. Il bénéficie aujourd’hui du soutien de nombreux groupes de protection sociale. Une étude, menée pendant 3 ans auprès des 291 premiers couples sur les impacts psychosociaux montre que les aidants visent avant tout la rupture du quotidien et recherchent principalement le repos (65%) et du temps libre, grâce à l’allègement de leur charge quotidienne. Ils plébiscitent la découverte de l’ailleurs et le lien social, les activités de visite et les sorties (65%) qui permettent de rapporter des souvenirs, preuve de vacances, et de se détacher du quotidien. Les échanges entre vacanciers (62%) sont les plus appréciés, alors même que le fait d’échanger sur le rôle d’aidant ne représente que 30% des attentes initiales. En vacances, 93% sont moins fatigués, 92% plus détendus, 85% moins anxieux. De retour à la maison, 45% comprennent mieux leur rôle, 41% posent désormais des limites à leur rôle d’aidant, 38.5% disent qu’ils feront davantage appel à des personnes relais et 38% se sentent davantage reconnus dans le travail accompli auprès du proche.
Le Journal du médecin coordinateur, octobre-décembre 2017.