Se souvenir des belles choses, de Zabou Breitman

Société inclusive

Date de rédaction :
08 juillet 2015

« Claire Poussin présente des troubles de la mémoire et de l’élocution. Sa sœur, qui l’emmène consulter le docteur Christian Licht, un psychiatre, est inquiète. Claire pourrait être atteinte de la même maladie que sa mère : une forme précoce de la maladie d’Alzheimer. Dans l’établissement de soins, Claire rencontre Philippe, devenu amnésique après un accident de voiture qui a coûté la vie à sa femme et à son enfant. Leurs regards se croisent. Ces deux êtres à la dérive tombent amoureux. Licht, au courant de cette idylle naissante et de la lucidité toujours déclinante de Claire, les pousse à emménager ensemble avant qu’il ne soit trop tard. Lentement, Philippe voit Claire se perdre dans les méandres de sa mémoire… », écrit Frédéric Strauss, de Télérama. « Zabou Breitman réalise en 2002 un premier film vertigineux et déchirant, révélant aux côtés d’Isabelle Carré le talent dramatique d’un “Inconnu” nommé Bernard Campan. Ils accomplissent un tour de force en rendant palpable la tragédie intime de la mémoire qui se dérobe, pour défaire peu à peu le lien qui les soude l’un à l’autre. Du médecin humaniste à la sœur psychorigide, les seconds rôles jouent magnifiquement leurs contrepoints comiques et poétiques », résume Arte, qui a diffusé le film en première partie de soirée, puis trois fois dans l’après-midi en juillet et en août. Le film a été récompensé en 2003 par quatre Césars : meilleure première œuvre pour Zabou Breitman, meilleure actrice pour Isabelle Carré, meilleur acteur pour Bernard Campan, meilleur second rôle pour Bernard Le Coq.