Se nourrir, être nourri : statut nutritionnel des personnes malades vivant à domicile
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Une étude menée par Laëtitia Rullier, du département de psychologie, santé et qualité de vie de l’Université Victor Segalen-Bordeaux II (EA4139),auprès de cinquante-six personnes atteintes de démence et vivant à domicile, montre que 58.9% des personnes malades sont à risque de malnutrition et 23.2% dont dénutries. Ces proportions sont respectivement de 32.1% et 5.4% chez les aidants. Le score nutritionnel, mesuré par l’échelle MNA (Mini Nutritional Assessment) est fortement associé au degré d’autonomie de la personne malade dans les activités de la vie quotidienne et au score nutritionnel de l’aidant. Ces deux facteurs expliquent conjointement 32% de la variance du score nutritionnel chez les personnes malades. Laëtitia Rullier a été soutenue par la Fondation Médéric Alzheimer pour son travail de thèse en psychologie intitulé « Se nourrir, être nourri. Dynamiques psychologiques en jeu dans la relation entre l’aidant familial et la personne âgée démente », sous la direction de Jean Bouisson, professeur de psychogérontologie à l’Université Victor Segalen-Bordeaux II.
Rullier L et al. Nutritional status of community-dwelling older people with dementia: associations with individual and family caregivers’ characteristics. Int J Geriatr Psychiatry, 22 juillet 2012. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22821728. Rullier L. Se nourrir, être nourri. Dynamiques psychologiques en jeu dans la relation entre l’aidant familial et la personne âgée démente. in Bouisson J et al (coord.). Vieillissement et vieillesse, vulnérabilité et ressources : regards croisés. 2011. Pessac : Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine. 195-206. ISBN 978-2-85892-403-5. www.msha.fr/msha/publi/ . www.bdsp.ehesp.fr/Base/443041/.