Rôle de l’aidant : importance des traditions
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
Le modèle socioculturel du stress et de la capacité à faire face (Knight BG et al, 2000) fait de l’origine culturelle une variable qui influence la manière dont l’individu apprend, dans sa socialisation [processus au cours duquel un individu apprend et intériorise les normes et les valeurs de la société à laquelle il appartient, et construit son identité sociale], à considérer le rôle de l’aidant. Ce modèle suggère notamment que les croyances religieuses, les traditions et le soutien social renforcent la valeur positive de l’aide familiale. Une étude coordonnée par le Pr Laura Gitlin, du département de psychiatrie de l’Université Johns-Hopkins de Baltimore (États-Unis), a étudié l’influence de la religiosité [au sens moderne d’une attirance sentimentale pour ce qui évoque la religion] sur la dépression, chez mille deux cents aidants familiaux de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. L’interprétation des résultats est complexe : la religiosité a plusieurs dimensions distinctes. Selon la dimension considérée, la dépression peut être réduite ou au contraire accrue.
Winter L et al. Depressed Affect and Dimensions of Religiosity in Family Caregivers of Individuals with Dementia. J Relig Health, 21 mars 2015. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25794545. Knight BG et al. A sociocultural stress and coping model for mental health outcomes among African American caregivers in southern California. J Gerontol B Psychol Sci Soc Sci 2000 ; 55(3) :142-150. Mai 2000. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/11833976.