Robot & Frank, de Jake Schreier (2)

Société inclusive

Date de rédaction :
01 septembre 2012

« Un premier film classique et touchant qui marque la naissance d’un couple de cinéma inattendu devant la caméra », écrit Nicolas Gilli, de www.filmosphere.com. « Des quasi débutants qui portent avec brio cette fable toute en simplicité et donnent à Frank Langella un rôle principal surprenant. Robot and Frank prend ce postulat de science-fiction – un vieux monsieur est assisté par un robot – comme background pour développer une fable entre le drame léger et la comédie d’action au ralenti, cherchant quelque peu le cœur de son propos mais s’affranchissant d’un genre balisé. À l’arrivée le film ne bouleversera pas les esprits mais impose sa forme de légèreté comme une alternative intéressante pour traiter des sujets de fond aussi fondamentaux que la vieillesse, la peur de la technologie ou la famille. Dommage que quelques gros clichés et raccourcis viennent parasiter l’ensemble qui perd ainsi de sa puissance ». « Robot and Frank n’est pas un film de science-fiction comme les autres », écrit Isabelle Hontebeyrie, du site québécois www.canoe.ca. « Sous des dehors légers, le scénario de Christopher D. Ford émeut et la réalisation de Jake Schreier laisse une impression durable ». Ils « sautent à pieds joints dans des thèmes habituellement mis de côté par Hollywood : la vieillesse, la maladie et la perte d’autonomie. Ces sujets sont traités avec humour, un ton parfois plus efficace pour faire passer un message. Le comique est à certains égards doux-amer, notamment dans les scènes avec Susan Sarandon (épatante comme toujours), qui joue une bibliothécaire dont l’emploi est menacé par l’automatisation de ses fonctions. Le personnage de Liv Tyler (la fille), partie en mission dans un pays d’Asie, mais incapable de s’occuper de son père, donne aussi lieu à des rires grinçants… »