Risque de fugue

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
16 avril 2011

Aurélie Cazorla et Véronique Dubost, du centre de formation et de recherche du groupe Korian, identifient six facteurs prédisposant au risque de fugue : des capacités motrices préservées, la présence d’une démence ou d’un déficit cognitif, des antécédents de fugues ou tentatives de fugues au domicile, un comportement de déambulation ou errance, la verbalisation du désir de partir, une souffrance psychologique en lien avec le vécu de l’institutionnalisation ou de l’institution. Les solutions doivent être adaptées à chaque résident, à chaque situation, et le sens que prend la fugue doit être décrypté.

Pour les soignants, le défi est de proposer une prise en charge individualisée réfléchie en équipe pluridisciplinaire, fondée sur la connaissance du résident (ses pathologies, son histoire de vie, son projet de vie) et sur l’observation de son comportement dans l’établissement. Les auteurs souhaitent élaborer un outil d’évaluation du risque de fugue, qui permettrait de cibler et de prendre en charge de manière adaptée une personne dès son entrée dans l’établissement.

Cazorla A et Dubost V. Qui est le résident fugueur ? Est-il possible de le repérer ? Approche psycho-dynamique de la fugue en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Revue de Gériatrie 2011 ; 36(3) : 135-142. Mars 2011.