Risque de déclin cognitif persistant : modélisation
Échos d'ailleurs
Les épidémiologistes du vieillissement de Université libre d’Amsterdam, qui suivent une cohorte longitudinale de personnes âgées en population générale (deux mille hommes et femmes âgés de cinquante-huit à quatre-vingt-huit ans, sans troubles cognitifs à l’inclusion), ont construit des modèles de classification pour l’identification précoce de personnes à risque de déclin cognitif persistant. L’incidence du déclin cognitif persistant à trois ans est de 4%. Dans le premier modèle, l’âge est le premier prédicteur de risque, et ce risque et majoré après soixante-quinze ans. De plus, des troubles de la mémoire, un niveau d’éducation peu élevé et un score MMSE inférieur ou égal à 24 donne un risque de 43.5% de développer une maladie d’alzheimer. Le second modèle s’appuie sur les mêmes facteurs de risque, mais intègre les résultats d’examens complémentaires, tels que des marqueurs sanguins. L’âge reste le prédicteur le plus fort de déclin cognitif persistant. Après soixante-quinze ans, chez les personnes ayant un taux de cholestérol total bas (<5.0 mmol/L) et un score MMSE inférieur ou égal à 24, le modèle prédit un risque de 30%.
J Neurol. Van der Kommer TN et al. Development of classification models for early identification of persons at risk for persistent cognitive decline. 14 juillet 2008.