Richard Taylor, l’insubmersible (2)
Société inclusive
« Depuis que j’ai élevé ma voix pour la dernière fois, tonne Richard Taylor, « plusieurs essais cliniques majeurs de plus ont échoué (rien de nouveau), et mon association nationale a lancé deux campagnes télévisées mettant en avant le rôle joué par la mort et la souffrance dans les vies des personnes “souffrant” de la maladie d’Alzheimer, et suggérant que “donner un peu produira beaucoup”. Beaucoup de quoi, ce n’est pas vraiment clair. Ils proclament qu’avec vos dons, « Nous guérirons la maladie d’Alzheimer ». On ne sait pas vraiment non plus qui est ce « nous ». Remettre entre leurs mains votre soutien, votre argent et votre cerveau (après plus de vingt ans à échouer à comprendre quoi que ce soit, et à vendre de façon racoleuse tant d’espoirs qui se sont révélés vains) (touting so many hopes that proved empty), est une attitude au mieux très risquée, au pire tout simplement mal avisée. Les souris nues et les cellules humaines en culture au réfrigérateur continuent à montrer des signes « prometteurs » dans des domaines de recherche « qui méritent plus ample exploration et des financements supplémentaires (c’est ainsi qu’on nous le dit). Pendant ce temps, des personnes vivent par milliers avec les symptômes de la démence, et ils seront demain des millions de plus, même si un « traitement curatif » venait jamais à être découvert. »
Alzheimer’s from the inside out. Reports from between the ears and from the heart and spirit of Richard Taylor, a person living with the symptoms of dementia, and a victor (thus far) over esophageal cancer. Newsletter, août 2013.