Revue de presse décembre 2010 (2ème partie)
Droit des personnes malades
Pour Roselyne Bachelot, ministre des Solidarités et de la cohésion sociale, « ce sujet ne doit pas être réservé aux experts. Il concerne tout le monde, même s’il est encore tabou dans notre société. Il y a un isolement des familles face à la dépendance d’un des leurs ». Quelle part de solidarité dans le financement de la dépendance ? « C’est une piste parmi les autres que de faire porter l’intégralité de la dépendance par la Sécurité sociale », a déclaré Roselyne Bachelot, en soulignant que sur le financement actuel de la dépendance, évalué à 22 milliards, 14 milliards étaient déjà « réglés par la carte Vitale ». « Aucune solution n’est préemptée, le président de la République a voulu que les enjeux du financement de la dépendance soient l’objet d’un très large débat tout au long du premier semestre 2011 ». Trois principes devront « cadrer le débat : « respecter le libre choix des personnes » âgées, leur assurer une « prise en charge de qualité » et « ne pas faire porter le financement sur les générations futures » à travers « la dette ».
Pour Valérie Rosso-Debord, députée UMP de Meurthe-et-Moselle, à la différence des retraites, « le problème de la dépendance n’est pas dramatique. La dépendance coûtera 30 milliards d’euros en 2030. 22 milliards d’euros sont déjà sur la table. Il manque 8 milliards d’euros, il faut se détendre ». Elle ajoute que « le reste à charge des personnes en GIR 1, 2, 3 (les plus dépendantes) et le financement de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) auprès des Conseils généraux pourrait utilement trouver une solution dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2012 ».
Le Figaro, 29 novembre 2010. La Tribune, 16 décembre 2010. AFP, La Tribune, 12 octobre 2010.www.agevillagepro.com, 19 décembre 2010.