Retarder l'entrée en établissement : facteurs externes
Échos d'ailleurs
L’intervention psychosociale auprès d’aidants de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer traités par le donépézil a-t-elle un effet sur le délai d’entrée en établissement d’hébergement ou sur la mortalité ? Une étude randomisée multicentrique (Australie, Etats-Unis, Royaume-Uni), conduite par Henry Brodaty, de l’Université de Nouvelle-Galles-du Sud, a suivi pendant 5.4 ans cent cinquante-cinq personnes malades et leurs conjoints. L’intervention consistait en cinq séances de conseil individuel et familial, et le groupe témoin bénéficiait d’une prise en charge habituelle, sans intervention (usual care). Aucune différence n’a été observée entre les deux groupes, ni sur le délai d’entrée en établissement, ni sur la mortalité. Toutefois, on observe des différences entre pays : les personnes malades australiennes entrent en établissement plus tôt que leurs homologues britanniques ou américaines. Ces différences peuvent s’expliquer par des différences dans la prise en charge, les systèmes d’hébergement, la disponibilité des places et la capacité à payer l’hébergement.
Am J Geriatr Psychiatr. Brodaty H, Mittelman M et al. The effects of counseling spouse caregivers of people with Alzheimer’s disease taking donepezil and of country of residence on rates of admission to nursing homes and mortality. Septembre 2009.