Respect : de quoi parle-t-on ?

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
08 octobre 2011

L’importance du respect dans l’interaction avec les personnes âgées présentant des troubles cognitifs est reconnue, mais la manière dont cette notion doit se manifester concrètement reste vague. Marlène Falardeau, professeur au département d’ergothérapie de l’Université du Québec à Trois-Rivières (Canada), à partir d’une recherche exploratoire et quantitative menée auprès de vingt-deux résidents de maison de retraite atteints de maladie d’Alzheimer, quatre proches aidants et quatre soignants, précise que le respect à l’égard du résident doit se définir à partir de quatre critères : la façon dont on le perçoit, la reconnaissance de ses besoins, les attitudes qu’on adopte envers lui et l’environnement qu’on lui offre. Les données suggèrent que les facteurs de protection du respect sont la protection de la valeur de la personne plutôt que sa maladie ; la reconnaissance de ses besoins fondamentaux : le confort physique, des relations interpersonnelles bienveillantes, des activités pertinentes et valorisantes ; l’adoption d’attitudes telles que l’écoute active, l’attention constante, la patience, la communication positive et l’absence de confrontation ; l’aménagement d’un environnement physique approprié.

Falardeau M. Le respect à l’égard des personnes ayant une démence de type Alzheimer. Soins Gérontologie 2011 ; 91 : 10-12. Septembre-octobre 2011.