Représentations de la démence : le rôle du médecin généraliste
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
Dianne Gove, directrice des projets d’Alzheimer Europe, Neil Small et Murna Downs, de l’École des études sur la démence à l’Université de Bradford (Royaume-Uni) et Myrra Vernooij-Dassen, du centre médical de l’Université de Radboud (Pays-Bas), ont interrogé 23 médecins généralistes britanniques sur leur perception de la stigmatisation liée à la démence. Les praticiens évoquent, dans leur difficulté à communiquer avec la personne malade, les stéréotypes du stade avancé de la démence et le manque d’opportunités pour la personne malade de s’engager dans un échange réciproque. Pour les chercheurs, les médecins généralistes ont un rôle clé pour remettre en cause ces stéréotypes. S’ils étaient formés à la communication avec les personnes atteintes de démence, ils pourraient accroître leurs possibilités d’échanger, pour améliorer la qualité des soins, la qualité de vie des personnes, le maintien de leur inclusion sociale et les perceptions de leur personnalité. La formation par les pairs dans le domaine de la démence, en petits ateliers centrés sur la pratique, se développe rapidement, constatent Tara Foley et ses collègues, du département de médecine générale de l’Université de Cork (Irlande).
Gove D et al. General practitioners’ perceptions of the stigma of dementia and the role of reciprocity. Dementia (London) 2017; 16(7): 930-947. Octobre 2017.
www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26759447. Foley T et al.The development and evaluation of peer-facilitated dementia workshops in general practice. Educ Prim Care, 20 octobre 2017.www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29050541.