Report du projet de loi sur l’autonomie
Droit des personnes malades
Quelques jours avant le remaniement ministériel, Annie de Vivie, d’Agevillage, écrivait : « la future loi Delaunay parie sur la prévention, et souhaite réduire le nombre des personnes qui seront en perte d’autonomie au cours des dix ou vingt prochaines « L’absence dans le gouvernement Valls de Michèle Delaunay, ex-ministre déléguée chargée des Personnes âgées et de l’autonomie du gouvernement Ayrault, trouble les acteurs médico-sociaux », écrit Hospimédia. A la veille de la présentation aux parlementaires de la future loi sur l’autonomie, le départ précipité de celle qui a soutenu la conception de ce texte inquiète. Le projet de loi lui survivra-t-il ? » Pour Claudy Jarry, président de la FNADEPA (Fédération nationale des associations de directeurs d’établissements et services pour personnes âgées), la disparition de la délégation ministérielle « rend la cause des personnes âgées moins lisible, le secteur a perdu en influence dans le gouvernement et cela n’est pas bon. » Le texte du projet de loi devait être présenté en conseil des ministres le 9 avril 2014. Le nouveau gouvernement a reporté le projet à une date ultérieure. Ce matin-là, place de la Bourse à Paris, à l’appel de France Alzheimer et maladies apparentées, une centaine de personnes a déployé un grand drapeau sur lequel on pouvait lire « Loi autonomie : Monsieur le Président, ne remaniez pas vos promesses de campagne. » Marie-Odile Desana, présidente de l’association, s’interroge : « ce report signifie-t-il que l’État considère cette réforme comme un projet secondaire, malgré l’enjeu qu’elle représente pour tous les citoyens ? Que dire également de l’absence totale de toute référence aux futures actions de santé publique dans le discours de politique générale prononcé le 8 avril à l’Assemblée nationale par le Premier ministre ? »
Hospimédia, 3 avril 2014. France Alzheimer et maladies apparentées, 10 avril 2014.