Régulation de l’accompagnement et du soin : quelles évolutions du droit ?

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 octobre 2017

« Pendant plus d’une quinzaine d’années, les pouvoirs publics ont cherché à développer des réponses adaptées aux difficultés posées par l’augmentation du nombre de personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée. Avec la création d’un nouveau plan qui n’est plus spécifique à la maladie d’Alzheimer et l’adoption de la loi d’Adaptation de la société au vieillissement, qui n’évoque qu’à la marge la situation des personnes atteintes par la maladie d’Alzheimer, il semble qu’un cycle de spécialisation s’est terminé. » Benoît Eyraud, maître de conférences en sociologie à l’Université Lyon-2, chercheur au Centre Max Weber et co-fondateur du collectif Contrast [un groupe multidisciplinaire de chercheurs qui étudient les régulations des pratiques contraignantes dans les domaines de la santé mentale, du handicap et de la dépendance], analyse les évolutions des droits et de leurs usages dans les régulations de l’accompagnement et du soin aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, dans un contexte général d’attention plus grande apportée aux droits des patients et des usagers des relations de soin et d’accompagnement.

Eyraud B. Maladie d’Alzheimer : la difficile spécification des droits fondamentaux. Gérontologie et société 2017 ; 40(3) : 61-75. Octobre 2017. ISBN: 978-2-8582-3110-2. www.cairn.info/revue-gerontologie-et-societe-2017-3-page-61.htm.