Refus de soins : des recommandations pratiques pour limiter la contrainte physique
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
Debbie Sells, cadre infirmier spécialisée dans les comportements difficiles, et Alan Howard, psychologue clinicien, travaillent tous deux au service des comportements difficiles du Northumberland. Il s’agit d’un service mobile intervenant dans quatre-vingt-dix maisons de retraite et résidences services. L’équipe a développé un référentiel pour limiter de façon raisonnée la contrainte physique, avec une réflexion en trois étapes : 1/ l’évaluation (évaluation de la capacité, évaluation des besoins d’intervention) ; 2/ l’intervention (existe-t-il déjà des contraintes ? L’effet cumulé pourrait-il conduire à une privation de liberté ? Dans quelles situations de dernier recours la contrainte est-elle justifiée ? La définir dans le temps, l’étendue et dire qui en est responsable, s’assurer qu’elle est minimale et évaluer les risques) ; 3/ le suivi et la réévaluation (informer le gestionnaire de cas et le tuteur, le responsable de l’assurance qualité, le directeur de la maison de retraite).
Sells D et Howarth A. The forced care framework : guidance for staff. J Dementia Care 2014 ; 22(6) : 30-34.