Réduire l'agitation en réduisant les contraintes physiques
Échos d'ailleurs
L’agitation, un comportement couramment observé chez les personnes démentes, est associée notamment à l’usage de contraintes physiques et de médicaments psychotropes. Une étude randomisée, menée par la clinique psychiatrique de l’hôpital universitaire de Stavanger (Norvège), auprès de cent quarante-cinq résidents de quatre maisons de retraite norvégiennes atteintes de la maladie d’Alzheimer, a comparé les effets d’un séminaire de formation de deux jours pour le personnel, suivie d’une recommandation collective mensuelle pendant six mois, à la prise en charge habituelle dans ces établissements. Le comportement des personnes malades a été évalué à l’aide de l’inventaire d’agitation de Cohen-Mansfield. La proportion de nouvelles contraintes physiques diminue de façon significative à six mois, mais plus à douze mois. Le score d’agitation diminue de façon significative dans les maisons de retraites où se sont déroulées les interventions, à six et douze mois, par rapport aux maisons de retraite témoins. Aucune différence n’est observée quant à l’usage des antipsychotiques.
J Clin Psychiatry. Testad I et al. The effect of staff training on agitation and use of restraint in nursing home residents with dementia: a single-blind, randomized controlled trial. Janvier 2010.