Recommandations de la Haute autorité de santé : l’hospitalisation (8)

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
30 novembre 2011

Pour la HAS, « la seule nécessité d’une institutionnalisation ne devrait pas justifier une hospitalisation. Les critères d’hospitalisation en urgence sont les pathologies intercurrentes aiguës graves, menaçant le pronostic vital ou fonctionnel et la dangerosité du patient pour lui-même ou son entourage. Les critères d’hospitalisation programmée sont la nécessité d’examens complémentaires non réalisables en ambulatoire ; un environnement jugé temporairement non favorable ; l’existence d’un nouveau problème médical, susceptible d’entraîner des troubles du comportement ou une confusion, et devant être diagnostiqué. Une hospitalisation en urgence ne se justifie pas au seul motif de placement ou de changement d’institution ; d’errance ou de déambulation ; d’opposition ; d’agitation ; de cris ; de troubles du caractère. Afin d’éviter une admission aux urgences, l’hospitalisation, lorsque les premières mesures mises en œuvre se sont avérées inefficaces, devrait s’organiser en première intention en unité cognitivo-comportementale (UCC) selon les troubles du comportement et selon la filière gériatrique du territoire. Il est ainsi souhaitable de développer des liens de coopération dans le cadre d’accords conventionnels (réseaux, intervention d’équipes mobiles de gériatrie et de psychiatrie du sujet âgé) entre les libéraux, les EHPAD et de telles unités. Les EHPAD devraient s’engager, sauf en cas de changement radical de statut médical, à reprendre le patient en fin d’hospitalisation ».

Haute autorité de santé. Maladie d’Alzheimer et maladies apparentées : diagnostic et prise en charge. Recommandations. Décembre 2011. www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1148883/maladie-dalzheimer-et-maladies-apparentees-diagnostic-et-prise-en-charge (texte intégral).